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titre
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résumé en
français
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1.
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Le système fédéral est-il
adapté aux réalités de la Malaisie
?
Première Partie : Aspects historiques,
constitutionnels et politiques
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Cet article cherche à comprendre dans quelles
mesures une organisation fédérale des
pouvoirs constitutionnels peut apporter stabilité
politique, paix sociale, compréhension
inter-ethnique et prospérité
économique à une jeune nation asiatique : la
Malaisie. Tout au long de cet article, nous tentons
d'apporter des éléments de réponse
à la question suivante : dans quelles mesures et
jusqu'où le système fédéral
est-il adapté aux réalités de la
Malaisie ? Afin d'atteindre notre but, nous montrons,
premièrement, que la Malaisie a une très
longue tradition historique d'acceptation des
différences, ce qui la qualifie pour
aisément développer un système
politique de nature fédérale, et
deuxièmement, que la Malaisie a tous les
déterminants requis dans un système
fédéral. |
2.
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Pour un renouvellement des approches du concept de
fédéralisme
Quelques réflexions pour favoriser
l'interdisciplinarité dans les recherches sur le
fait fédéral
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Partant du double constat selon lequel, d’une part, le
fédéralisme se décline dans plus
d’une vingtaine de pays fort différents, et d’autre
part, la difficulté d’en donner une
définition conceptuelle satisfaisante est patente,
nous avons voulu montrer que le fait fédéral
oppose à l’observateur plusieurs facettes qui
laissent supposer autant de voies d’exploration : en
philosophie, en droit (constitutionnel et international),
en sciences politiques, en sciences humaines notamment.
L’objectif de cet article consiste à
suggérer ces voies - nouvelles - d’exploration et
à insister sur l’approche résolument
interdisciplinaire que toute étude du concept de
fédéralisme doit mettre en oeuvre. |
3.
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La question de la gestion des langues dans
l'administration générale de la
Confédération suisse
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Entre le respect des règles constitutionnelles et
les exigences de productivité, l’administration
générale de la Confédération
suisse met en oeuvre une gestion originale des questions
posées par le plurilinguisme que
caractérise, d’une part, l’adaptation de la
structure linguistique de ses effectifs avec celle de
l’ensemble de la population, et d’autre part, la
codification des pratiques linguistiques administratives
(avec le public et internes). Notre objectif consiste,
après une analyse de la répartition des
groupes linguistiques et un recensement des pratiques
linguistiques en cours, à souligner la prise en
compte progressive de la dimension qualitative, et non
plus seulement quantitative, du plurilinguisme
administratif en Suisse. |
4.
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Le statut constitutionnel des langues en Suisse
Originalité et limites d'un fondement essentiel
de la cohésion nationale
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Au-delà de la reconnaissance des quatres langues
nationales dans le patrimoine identitaire et culturel et
de leur inégalité de traitement juridique,
le statut constitutionnel des langues en Suisse pose le
principe de la liberté de la langue corrigé
par celui de la territorialité et dessine les
grandes lignes d’une politique linguistique, encore
à élaborer, en matière de sauvegarde
et de promotion des communautés linguistiques
menacées et d’encouragement à la
compréhension entre les groupes linguistiques. Nous
cherchons à montrer que la Suisse s’est
dôtée d’instruments juridiques efficaces pour
mettre en place une approche dynamique de sa
pluralité culturelle et qu’il appartient
désormais aux Suisses eux-mêmes d’en faire
bon usage. |
5.
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Commentaire et illustration d'une pratique
méthodique et globale
de l'exercice de traduction
(enseignement du Français langue
étrangère)
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Comment introduire l’étude des faits syntaxiques en
classe et développer l’acquisition des
réflexes naturels qu’ils impliquent chez les
étudiants japonais ? Confronté à
cette interrogation, nous avons ressenti le besoin
d’adapter un outil pédagogique traditionnel, la
traduction, à leur besoin principal : la
compréhension de l’ordre syntaxique à la
base de toute phrase française. La méthode
préconisée, outre le développement
des compétences lexicales des étudiants,
insiste sur la dynamique de la langue et le rôle du
verbe, français et japonais, comme point de passage
entre les deux langues et fait appel aux capacités
d’analyse et d’interprétation afin de favoriser la
participation orale et de créer un groupe vivant. |
6.
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Les réactions des responsables politiques
français à la présence du
Président du Front national, Jean-Marie Le Pen,
au second tour de l'élection
présidentielle
Analyse thématique des commentaires et propos
tenus à la télévision au soir du 21
avril 2002
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L’hypothèse de cette étude est qu’il y a
rejet, sur une défaillance des institutions de la
Vème République, par les acteurs politiques,
de leur responsabilité dans l’affadissement des
enjeux du débat public. A partir de leurs
déclarations à l’annonce des
résultats du premier tour de l’élection
présidentielle, le 21 avril 2002, et de la
qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second, nous
cherchons à repérer des traces d’un
déni de responsabilité inconscient de la
classe politique devant les interrogations
soulevées par ces résultats sur son propre
rôle. Organisée autour des
conséquences du vote Le Pen, des raisons qui
l’expliquent et des réactions
préconisées, notre étude fait
paradoxalement ressortir la constatation d’un rejet des
hommes et des pratiques politiques et la condamnation
d’une pratique institutionnelle, la cohabitation,
présentée comme la cause du premier. |
7.
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"A bas la cohabitation ! "
"Vive le quinquennat ! "
L'instrumentalisation
des institutions
dans le discours
politique
A travers les propos des
responsables des coalitions modérées de
gauche et de droite tenus à la
télévision au soir du premier tour de la
présidentielle 2002
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Réalisée à partir des
déclarations de 45 responsables politiques au soir
du 21 avril 2002, cette étude poursuit notre
tentative de mettre en lumière les traces d'un
déni de responsabilité inconscient de la
classe politique face aux interrogations soulevées
par les résultats de l'extrême-droite. La
gauche, d'une part, qui recherche dans différents
dérèglements institutionnels (abstention,
thèmes de campagne, inflation des candidatures,
cohabitation) l'explication de sa défaite, et la
droite, d'autre part, qui l'agite tel un repoussoir pour
hâter la création d'un grand parti unique,
garantie d'une majorité législative stable
en accord avec l'instauration du quinquennat, condamnent
sans appel la cohabitation, dont nous soutenons qu'elle
n'est ni une entrave à la prise de décision,
ni un facteur de limitation des choix politiques.
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8.
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La problématique européenne
post-référendaire
Relecture des étapes et redéfinition des
enjeux de la construction européenne
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Le
sort incertain du Traité constitutionnel
européen illustre le defi
téléologique devant lequel la construction
européenne est confrontée 50 ans
après ses débuts : l'union politique pour
quoi, pour qui et comment ? En insistant sur les
avancées limitées du TCE, nous exposons
pourquoi il devrait améliorer le fonctionnement
de l'UE dans la prise et la mise en oeuvre des
décisions, dans les domaines de la politique
extérieure et du développement
économique, où les attentes des citoyens
sont fortes. Le TCE devrait aussi replacer au coeur du
projet la participation des citoyens, qu'une
évolution à terme vers une solution
fédérale "à la Suisse" nous semble
le mieux à même d'assurer en garantissant,
loin d'une fusion en une hypothétique nation
européenne, le strict respect de la
pluralité des peuples du continent.
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9.
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À la recherche de l'Europe perdue...
Discrétion et faiblesses des propositions de
relance européenne des candidats à
l'élection présidentielle française
de 2007
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La
discrétion des questions européennes de la
campagne présidentielle française de 2007
tranche avec la vigueur et l'élan
démocratique qui avaient caractérisé
les débats lors de la campagne du
référendum français pour ou contre le
Traité constitutionnel européen en 2005. Cet
article examine les raisons de cet effacement de la
thématique européenne limitée
à l'urgence de la réforme des institutions
communautaires et analyse les propositions des trois
principaux candidats pour relancer l'Union
européenne. Il conclut sur la
nécessité d'un aggiornamento
idéologique de la France face à son attitude
dans la construction européenne, à la fois
souverainiste et intégrationniste, alors que
l'Europe apparaît comme l'unique dimension dans
laquelle elle pourra prétendre exister et peser sur
le règlement des problèmes du monde.
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10.
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L'évaluation du niveau des
compétences linguistiques à
l'université : test standardisé ou
test-maison ?
Réflexions sur le choix de l'université
Tamkang de Taipei
(enseignement du
Français langue étrangère)
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La
question de l'évaluation dans la didactique des
langues s'impose avec une acuité nouvelle à
la réflexion des praticiens de l'enseignement des
langues étrangères en particulier à
l'université. Celles-ci s'acheminent inexorablement
vers une offre de certifications qui attribuent une valeur
objective au niveau de compétence linguistique
atteint par l'apprenant, à l'instar de
l'université Tamkang de Taipei. Or, le choix d'un
test conçu « avec les moyens du bord »
plutôt qu'un test standardisé (TCF) nous
paraît trahir une confusion dans les objectifs
poursuivis : évaluation sommative (normative ou du
savoir) ou formative (critériée ou de la
capacité) ? Nous analysons ici deux instruments qui
pourraient résoudre la tension entre
subjectivité et objectivité, approximation
et fiabilité, particularité et
comparabilité à l'oeuvre dans le test de
Tamkang.
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11.
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Les besoins syntaxiques des apprenants japonais
Identification et approche didactique par la pratique du
thème
(enseignement du
Français langue étrangère)
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Afin de pallier l’éloignement lexico-grammatical et
socioculturel entre sa langue maternelle et le
français, l’apprenant japonais de niveau
intermédiaire (A2/B1) doit pouvoir
réfléchir grammaticalement et de
façon autonome à la relation forme/sens,
à la base de la production de tout acte de
communication, en dépit d’une faible
grammaticalisation en japonais même interdisant
à l’enseignant d’élaborer ses cours autour
de représentations trop élaborées du
système grammatical français. La
définition, dans une optique structurale, des
besoins syntaxiques des apprenants japonais (conscience du
rôle-pivot du verbe trait d’union entre les deux
langues, connaissance de la syntaxe de la phrase simple et
de la phrase complexe) et leur pratique de la langue
fondée sur le raisonnement grammatical à
travers un recours à la traduction (thème),
qui conduit les apprenants à s’interroger sur les
liens entre unités morphologiques, dispositions
syntaxiques et production des significations (relations
forme/sens, contraintes/relativité,
grammaticalité/acceptabilité), visent in
fine, par la constitution d’une conscience bigrammaticale,
par un « éveil du sentiment grammatical
» à les rendre capables de se prémunir
contre les interférences de leur langue maternelle
et donc autonomes dans leur production d’actes de
communication en français.
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12.
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En finir avec une décolonisation
contestée
Vers la normalisation en droit interne et en droit
international
du statut des îles Éparses
françaises dans l'océan Indien
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R
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13.
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La convalescence européenne de la France
Du mutisme
post-référendaire à l'activisme
sarkozyste : Lisbonne, un succès
français ?
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14.
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Entre respect de la diversité et exigence
d'efficacité.
L'administration fédérale suisse à
la poursuite du mythe du plurilinguisme
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Aussi bien en vertu de sa composition que de son
fonctionnement plurilingue, l’administration
fédérale suisse est souvent perçue
comme une Suisse en miniature et offre la vitrine d’une
diversité revendiquée et assumée au
nom de l’incarnation de l’un des mythes fondateurs de la
nation. Les diverses composantes linguistiques de la
communauté suisse y occupent des proportions
proches de celles relevées par les recensements de
la population et une politique volontariste de promotion
du plurilinguisme s’y déploie avec des
résultats globalement satisfaisants, mais qui ne
sauraient masquer de fortes disparités d’un service
à l’autre ni les limites d’une approche par trop
quantitative. Des correctifs sont désormais
apportés à cette conception purement
politique de l’objectif de réalisation du
plurilinguisme dans l’administration qui se heurte
pourtant encore aux conditions socioéconomiques et
sociolinguistiques de sa mise en oeuvre, d’une part, eu
égard aux arbitrages en terme de coûts
qu’implique la recherche d’efficacité non
nécessairement compatible avec la mission de
respect de la diversité, et d’autre part, eu
égard à la prise en compte des besoins, en
particulier de formation, du capital humain indispensable
au développement harmonieux et performant d’une
communication plurilingue et interculturelle dans
l’administration fédérale suisse.
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15.
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Retour aux sources ou retour en arrière ?
Analyse et interprétation du retour en force des
États membres dans le traité de Lisbonne
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16. |
Traduction et
contextualisation de l'enseignement de la grammaire
Autonomisation vers une conscientisation
bigrammaticale des apprenants japonais
(enseignement du
Français langue étrangère) |
Afin de pallier l’éloignement lexico-grammatical et
socioculturel entre sa langue maternelle et le
français, l’apprenant japonais doit pouvoir
réfléchir grammaticalement et de
façon autonome à la relation forme/sens,
à la base de la production de tout acte de
communication. Or, la faible grammaticalisation en
japonais même rend de fait indispensable la
contextualisation de la didactique de la grammaire et la
mobilisation de l’ensemble du répertoire langagier
à disposition des apprenants. Ainsi, la
redéfinition, dans une optique qui intègre
les spécificités de la L1, des besoins
syntaxiques des apprenants japonais (conscience du
rôle-pivot du verbe trait d’union entre les deux
langues, connaissance de la syntaxe de la phrase simple et
de la phrase complexe) associée à une
pratique de la langue fondée sur le raisonnement
grammatical à travers un recours à la
traduction (thème), qui conduit les apprenants
à s’interroger sur les liens entre unités
morphologiques, dispositions syntaxiques et production des
significations (relations forme/sens, contraintes/
relativité,
grammaticalité/acceptabilité), vise in fine,
par la constitution d’une conscience bigrammaticale, par
un « éveil du sentiment grammatical »,
à les rendre capables de se prémunir contre
les interférences de leur langue maternelle et donc
autonomes dans leur production d’actes de communication en
français. |
17. |
2012, vers
l'obsolescence du clivage droite-gauche ?
Exercice de prospective sur l'évolution du
système des partis en France |
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18.
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La Suisse plurilingue et
la loi sur les langues de 2007.
"La paix des langues", d'un miracle permanent à
un volontarisme tous azimuts
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